En 2024, le marché immobilier québécois a connu un regain d’activité marqué par une augmentation des ventes et une stabilisation des prix, soutenue par des baisses de taux d’intérêt.
Cependant, des défis tels que l’accessibilité des logements et la rareté des propriétés ont continué de façonner un marché à la fois dynamique et fragile.
Sans plus attendre, voici ce que nous réserve 2025 !
Croissance des transactions immobilières
Les experts prévoient une augmentation significative du nombre de transactions résidentielles. Selon REALTA, une croissance de 20 % est anticipée, avec plus de 100 000 ventes, faisant de 2025 la meilleure année depuis 2021.
Cette hausse serait attribuable à l’introduction, en 2023, du CELIAPP, un outil permettant aux nouveaux acheteurs d’épargner leur mise de fonds à l’abri de l’impôt. Les couples les plus rigoureux auront ainsi pu accumuler environ 30 000 $, soit l’équivalent d’une mise de fonds de 5 % sur le prix moyen des maisons au Québec 1.
Hausse des prix des propriétés
Les prix des maisons devraient continuer à augmenter. La Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) prévoit que les prix pourraient retrouver les sommets de début 2022 et atteindre de nouveaux records d’ici 2026 2.
Par ailleurs, Royal LePage anticipe une hausse de 12 % du prix médian des maisons unifamiliales détachées dans la région de Québec, atteignant 476 896 $, et une augmentation de 7 % pour les copropriétés, à 315 222 $ 3.
Influence des taux d’intérêt
Les récentes baisses du taux directeur de la Banque du Canada en 2024 ont ravivé la confiance des acheteurs.
Les prévisionnistes s’attendent à une baisse des taux d’intérêt entre 0,5 et 1,25 point de pourcentage sur les taux variables. Les taux fixes pourraient baisser plus subtilement puisqu’ils sont basés sur les taux obligataires 1.
Cette tendance pourrait inciter davantage d’acheteurs à entrer sur le marché et contribuer à la hausse des prix.
Offres limitées de logements
Malgré une augmentation des mises en chantier, l’offre de logements demeure insuffisante pour répondre à la demande, notamment pour les maisons unifamiliales.
Desjardins prévoit un peu moins que 52 000 mises en chantier pour 2025, avec une hausse de 10 % pour les appartements locatifs et de 4 % pour les maisons unifamiliales et copropriétés 4.
Cette rareté devrait encourager les nouveaux acheteurs à préparer des offres compétitives afin de sécuriser leur achat dans un marché concurrentiel.
Priorité de l’accès à la propriété
L’accès à la propriété reste une priorité pour 71 % des Québécois. Les baisses de taux d’intérêt et les mesures gouvernementales, comme l’augmentation du régime d’accession à la propriété (RAP), devraient faciliter l’entrée sur le marché pour de nombreux acheteurs 5.
En résumé
Le marché immobilier québécois en 2025 s’annonce dynamique, avec une augmentation des transactions et des prix, soutenue par des taux d’intérêt favorables.
Cependant, l’offre limitée de logements pourrait continuer à poser des défis pour les acheteurs. Sans oublier l’incertitude économique apportée par le gouvernement Trump au sud de la frontière qui pourrait influencer défavorablement le portrait immobilier canadien.
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