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À Montréal, la dernière fois qu’une accumulation de 74,2 cm de neige a été enregistrée en un seul hiver remonte à 1898 1. L’hiver 2024-2025 s’inscrit comme une saison record en matière de précipitations neigeuses.
Toutefois, une telle quantité de neige soulève des préoccupations quant aux risques accrus d’inondations dans plusieurs régions du Québec. De plus, pour compliquer les choses, MétéoMédia prévoit un printemps pluvieux 2. Quels seront les secteurs les plus vulnérables à ces conditions météorologiques ?
Voici un état des lieux des prédictions des experts pour le printemps qui arrive.
Les régions les plus vulnérables aux inondations en 2025
Certaines régions du Québec sont particulièrement vulnérables aux inondations en raison des précipitations neigeuses abondantes de l’hiver précédent et des projections climatiques actuelles. Voici un aperçu des zones les plus à risque :
Régions au nord de la vallée du Saint-Laurent
Les projections climatiques des prochaines années indiquent que les volumes de crues printanières seront plus importants au nord de la vallée du Saint-Laurent. Cette augmentation est attribuée à des précipitations plus élevées et à une fonte des neiges accélérée 3.
Bassin de la rivière Richelieu et du lac Champlain
Les zones inondables dans le bassin de la rivière Richelieu et du lac Champlain sont particulièrement préoccupantes. La MRC du Haut-Richelieu a mis en place une cartographie interactive pour sensibiliser les citoyens aux risques d’inondation dans cette région 4.
Régions du sud du Québec
Bien que certaines projections suggèrent une diminution des volumes de crues printanières dans l’extrême sud du Québec, un niveau d’incertitude persiste pour plusieurs rivières. Les variations annuelles des précipitations rendent difficile une prévision précise, nécessitant une vigilance accrue dans ces zones 3.
Zones nouvellement identifiées comme à risque
Le gouvernement du Québec prévoit moderniser le cadre réglementaire des zones inondables au printemps 2025. Cette mise à jour pourrait inclure de nouvelles zones précédemment non identifiées comme à risque, en raison de l’évolution des données climatiques et hydrologiques 5.
Prévention et mesures mises en place
Face aux risques accrus d’inondations au printemps 2025, plusieurs mesures préventives ont été mises en place à travers le Québec. Le gouvernement modernise le cadre réglementaire des zones inondables afin de mieux refléter les réalités climatiques actuelles et futures 5.
Pour les régions du sud du Québec, des programmes de prévention des risques (PPR) définissent des restrictions de construction et des directives pour protéger les infrastructures 5.
Dans de la rivière Richelieu et du lac Champlain, une cartographie interactive permet aux citoyens d’évaluer leur exposition aux risques et de mieux s’y préparer. Des initiatives comme des programmes d’actions de prévention contre les inondations (PAPI), sont également mises en œuvre pour améliorer la prévision des crues et la gestion de crise 6.
Par ailleurs, des solutions, telles que l’aménagement de chaussées-réservoirs et d’espaces temporairement inondables, sont testées pour mieux gérer les eaux de ruissellement. Grâce à ces efforts, les citoyens sont mieux préparés à affronter les crues printanières de 2025.
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